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Créé seulement en septembre 2021, l’association a pour objet l’insertion sociale et professionnelle de ses membres dans le tiers-secteur* par la transformation de bambous cultivés localement.

Aujourd’hui, c’est un atelier associatif produisant des objets en bambou pour les particuliers (mobiliers et accessoires) et professionnels (vitrines, décoration, emballages) avec l’ambition de devenir demain une manufacture locale partagée. Sous la forme d’un société coopérative d’intérêt collectif avec grand atelier partagé et de production d’objets de transition (remplacement de produits en plastique/résine/etc importés), selon les habitudes de consommation et les besoins spécifiques (volumes, quantités, qualité, prix, etc) qui ont court dans les familles du département.
L’association a identifié et prototypé de nombreux produits et services insatisfaits pour lesquels la demande locale est forte, pour aller dans le sens d’une transition écologique heureuse.

Fonder un écosystème entrepreneurial coopératif (associations et entreprises en atelier partagé) qui puisse générer et amplifier une communauté économique déjà viable.

De fait, la coopérative est un projet de développement territorial qui vise à créer un écosystème pour relocaliser une production importante, abaisser son empreinte écologique en valorisant une ressource naturelle inexploitée, faire respecter les normes sociales, valoriser cette production en salaires et monnaie citoyenne locale. Cette dernière sera émise via la part du revenu supérieur au seuil de pauvreté pour chaque coopérateurs.

Solidaires.

Les membres actifs de l’association sont des allocataires des minimas sociaux en quête d’un revenu d’autonomie par la création de leur propre activité, au sein d’une coopérative qui leur appartient.

Ce sont des demandeurs d’emploi de longue durée, des adultes handicapés par des invalidités ou des différences culturelles, sociales et professionnelles, ou d’âge, qui, dans leurs tentatives d’accès à l’emploi, sont quotidiennement confrontés au validisme local, aux discriminations, aux abus de faiblesse…

Ensembles, ils produisent des objets et services de transition, originaux et créatifs, jamais commercialisés, avec l’ambition de fonder une manufacture du bambou, au sein de laquelle ils-elles vont pouvoir créer les activités économiques de leur choix.

L’intérêt collectif est l’intérêt général.

A terme, il s’agit de rénover (ou construire) un lieu pour créer une coopérative ouvrière de production d’intérêt collectif à responsabilité limitée et parts variables (ouf!) devant rémunérer au moins sept personnes. Suivants les exemples fournis sur ce site, les sociétaires cultiveront, transformeront, recycleront une matière naturelle – et écologique- le bambou (avec le bois). La ressource est renouvelable, sans traitement chimique, récoltée, transformée et commercialisée dans un rayon de cinquante kilomètres. Aujourd’hui, 90 % des transports sont faits en charrette et à vélo; en attendant de disposer d’une fourgonnette, d’un âne ou d’un cheval de trait.

(*secteur économique entre marchand et non-marchand)

 


Déconjugalisation de l’AAH

Une victoire qui en appelle d’autres.

La déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) est une grande victoire pour les collectifs de lutte antivalidiste. Revendication depuis la création de l’allocation en 1975, celle-ci à été la première pétition à obtenir les 100 000 signatures nécessaire à son saisissement par le Sénat ce qui à amené les partis de gauche à se saisir du sujet, puis LREM.

Une grande victoire qui ouvre le chemin dans l’opinion pour permettre aux autres aides qui reste à déconjugaliser comme la Prestation de Compensation du Handicap, sensé permettre la compensation du handicap, qui n’a pas été augmenter depuis 2005. Cependant, il est nécessaire de rester vigilitant·e face à cet amendement qui, dans son exposé sommaire précise « À plus long terme, notre groupe a aussi la volonté de travailler sur des mécanismes qui permettraient de ne pas désinciter à l’emploi des personnes handicapées. » [1] et qui laisser présager un durcissement des conditions d’accès à l’AAH ou une diminution de l’allocation pour les personnes ayant un taux d’incapacité jugé compatible avec le capitalisme via un un « entretient d’évaluation de l’employabilité » comme le préconisait la Cours des Comptes en 2019 [2].

L’exemple du Royaume-Uni laisse présager une guerre aux handicapés. En effet, depuis le retour des conservateurs au pouvoir en 2010, l’AAH anglaise a été considérablement amputé et les bénéficiaires suspecté·e·s de fraude.

Si la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) est une grande victoire pour les collectifs de lutte antivalidiste, il est a rappeler que cette allocation est très complexe à obtenir et que même si celle-ci est obtenu a son maximum, elle ne permet pas de sortir de la pauvreté.

Il est a rappeler que cette allocation est déjà très complexe à obtenir, dissuadant bon nombre de personnes handicapé·e·s de la demander, qu’elle est dégressive selon un taux d’incapacité calculé par la Maison Départementale de l’Autonomie (MDPH) sur des critères opaques et que même si celle-ci est obtenu a son maximum, elle ne permet pas de sortir de la pauvreté.

L’association affirme donc que cette première victoire arrachée par les collectifs et association de lutte handi doit permettre de faire progresser les droits pour les personnes non valide et a ne jamais laisser une administration au service de notables vivant du marché des soins (mauvais) décider pour tous la façon dont nous souhaitons vivre, en sujets de droits.

Il est impératif pour cela que le validisme comme système d’oppression a part entière devienne une sujet politique pris en compte dans nos organisations et syndicats. Pour cela, nous continuerons à nous mobiliser et soutenir l’ensemble des collectifs de lutte antivalidiste et appelons l’ensemble des organisations du mouvement social a se saisir de ces enjeux et a soutenir les luttes a venir, y compris en solidarité face à la répression que subissent leurs militant.es [3]